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Décortiquer les croyances et les émotions dans l'assiette pour bien manger sans régime

Elodie DURET

Dernière mise à jour : 25 janv.

Il y a des adages culinaires qui en disent long sur nous, parole de Cuisine Thérapeute! Aujourd'hui je vous invite à cette prise de conscience autour de l'expression "ne pas en perdre une miette"


Comment bien manger sans régime : décortiquer les croyances et émotions dans l'assiette, notamment quand il s'agit de ne pas en perdre une miette


Quand la peur de manquer s'invite dans l'assiette


"Je ne veux pas en perdre une miette!"


Nous connaissons cette petite voix intérieure, mais qu’est-ce qui se cache réellement derrière ce message ?


Par exemple, quand nous nous retrouvons face à un buffet : combien d'entre nous ont envie de TOUT goûter ? Certains vont se raisonner et faire un choix (du coeur, de l'appétence, ou nutritif). Mais que se passe-t-il lorsque nous n'arrivons pas à nous restreindre ?


Le même mécanisme s'active aussi à plus petite échelle au moment de nous servir face à un plat commun, et même dès le moment où l'on fait nos courses.


C'est la peur de manquer, la peur de rater une opportunité qui s'active en nous ! La fameuse FOMO (ou "Fear Of Missing Out").


Qu’est-ce que la FOMO ?


La FOMO, ou "peur de manquer quelque chose", est une sensation d'anxiété provoquée par l'idée que d'autres pourraient vivre des expériences, avoir des opportunités ou profiter de situations dont on serait exclu(e). C’est un phénomène amplifié par les réseaux sociaux, où l’on est constamment exposé(e) à ce que les autres semblent vivre de plus excitant, plus gratifiant.


Mais cette FOMO ne s’arrête pas à notre vie sociale ou professionnelle. Elle peut aussi infiltrer notre relation à la nourriture.


C’est cette petite inquiétude qui nous pousse à finir notre assiette, à ne pas gâcher, à tout consommer pour ne rien laisser derrière nous. Et cela, même si notre corps nous dit que nous sommes rassasié(e)s.



Ne pas en perdre une miette, où quand finir son assiette nuit à notre relation à la nourriture. On parle de comment bien manger sans régime avec la Cuisine Thérapie©

De l'obligation de finir son assiette à la peur de gaspiller.... des freins au "bien manger" sans régime


Derrière cette peur de "perdre une miette", on trouve souvent des injonctions héritées de l’enfance.


Beaucoup ont grandi avec cette règle : "Il faut finir ton assiette", soit par respect pour la nourriture, soit pour éviter le gaspillage. Souvent ajoutée de la phrase culpabilisante "d'autres enfants n'ont rien à manger".


Ces valeurs sont, à la base, louables, surtout dans un contexte où le gaspillage alimentaire est un véritable enjeu.Cependant, cette obligation, appliquée sans tenir compte des sensations de faim et de satiété, crée un décalage entre ce que notre corps nous dit et ce que nous croyons devoir faire.


En conséquence, nous apprenons à ignorer nos signaux internes. Manger devient alors une tâche à accomplir plutôt qu’un moment d’écoute et de plaisir.


On prend du poids car on consomme plus d'aliments que de besoin, et on se tourne avec vers des régimes, sans se rendre compte des mécanismes profonds à l'oeuvre, ce qui ne nous aide pas à bien manger, c'est-à-dire sainement mais de manière libre et apaisée.


Comment la peur de manquer influence notre alimentation


Cette peur de manquer peut s’exprimer, ou plutôt s'imprimer, de plusieurs façons dans notre relation à la nourriture :


  1. Finir son assiette même quand on est rassasié(e) : Par peur de gâcher ou par habitude, on se force à manger plus que ce dont on a réellement besoin. Cela nous déconnecte des signaux de satiété et de rassasiement naturels que notre corps nous envoie.


  2. Le piège de l'alimentation émotionnelle : L’idée de "ne pas gaspiller" ou "de ne pas en perdre une miette" peut aussi être liée à une alimentation émotionnelle. Manger pour combler un vide émotionnel, par peur de manquer ou par habitude, empêche d’avoir une alimentation basée sur les besoins réels du corps.


  3. L’accumulation de nourriture : Certains accumulent des provisions de peur de manquer. Cela peut se traduire par des achats excessifs ou par le fait de se servir de grandes portions "au cas où". Le résultat ? Un sentiment de surcharge, non seulement dans les placards ou dans l’assiette, mais aussi dans la relation à soi et dans des kilos émotionnels.


  4. La surconsommation par opportunité : Dans certaines situations sociales (buffets, restaurants, dîners en famille), la FOMO se manifeste par l’envie de goûter à tout, de ne rien manquer. Cela peut mener à une surconsommation qui dépasse largement les besoins réels de notre corps. Et quand on en arrive aux fameuses conclusions "j'ai trop mangé", "je me suis fait pété le bide", "je me sens lourd(e)", "je suis mal"... Elles s'accompagnent d'un sentiment de culpabilité, et la nourriture devient alors une source de stress plutôt qu’un plaisir.


Bien manger doit-il passer par des régimes ?


Dans l'inconscient collectif influencé par la presse, les réseaux sociaux, notre entourage, "bien manger" passe par un "rééquilibrage alimentaire", lequel est souvent envisagé sous la règle du déficit calorifique, c'est-à-dire perdre du poids en mangeant moins de calories que l'on en dépense.

C'est ce qui amène à des règles de restrictions alimentaires, connues sous le concept de régimes alimentaires.


Quand vous entreprenez un régime, vous faites ce choix de prendre soin de vous, mais d'une manière qui appuie sur votre peur de manquer en passant par la restriction alimentaire.


Et si vous ne mettez pas le doigt sur cette peur à l'oeuvre, le "naturel" reviendra sans doute au galop, et vous connaitrez les craquages... Lesquels entraineront un relâchement avec cette fameuse phrase "foutu pour foutu". S'en suivra ensuite la culpabilité, puis vous essayerez de vous ressaisir dans une nouvelle restriction, un nouveau régime... et le cercle vicieux perdurera... Tout en empirant à chaque fois avec l'effet yoyo, et des kilos émotionnels trop lourds à porter...


Connaissez-vous ce schéma délétère ?


Albert Einstein disait : "La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent".


Et si vous envisagiez de faire différemment ?


La vraie alternative aux régimes pour bien manger : renouer avec ses sensations


Il est possible de changer notre rapport à la nourriture et de réapprendre à écouter notre corps et nos émotions.


Quelques pistes à envisager :


  1. Prendre conscience de ses sensations physiques : À chaque repas, essayez de sonder votre faim avant, pendant et après le repas (satiété et rassasiement).


  2. Ecouter ses émotions : écoutez vos envies de manger émotionnelles, sans y résister. Elles vous informent sur votre état intérieur (ex: tristesse) et vous permettent de décrypter quel besoin vous avez dans le moment présent (ex: besoin de réconfort). Vous pourrez ainsi envisager quelle autre ressource vous auriez pu mobiliser (ex: téléphoner à un(e) ami(e)).


  3. Apprendre à s’arrêter sans culpabilité : Accepter de laisser de la nourriture dans l’assiette est un acte de respect envers soi-même. Il ne s’agit pas de gaspiller, mais de respecter ses besoins réels. Et vous pouvez envisager de garder les restes pour plus tard.


  4. Remettre en question les croyances héritées : Prenez un moment pour réfléchir aux messages que vous avez reçus sur la nourriture dans votre enfance. Questionnez-les. Sont-ils toujours valables pour vous aujourd’hui ?


  5. Faire la paix avec le "manque" : Apprendre à accepter qu’on ne peut pas tout consommer, tout goûter, tout finir est un pas vers une alimentation plus apaisée. Cela vous aidera à vous libérer de la pression de la FOMO et à apprécier la nourriture pour ce qu’elle est vraiment : une source de plaisir et de nutrition, et non un défi à relever.


Comment actionner ces pistes pour accéder à cette alimentation libre et apaisée


Si cela vous semble aujourd'hui impossible de passer à l'action seul(e) mais que vous sentez que c'est la bonne voie pour vous, vous pouvez vous faire accompagner, et notamment grâce à la Cuisine Thérapie©.


Je vous invite à découvrir cette méthode de développement personnel innovante, inspirée de l'art thérapie, avec l'improvisation culinaire comme médiateur d'expression.


Elle permet notamment de se reconnecter aux sensations physiques via les 5 sens, de comprendre les mécanismes émotionnels à l'oeuvre dans notre alimentation (kilos émotionnels, pulsions alimentaires, obsessions pour la nourriture saine...), et de mettre en place un changement durable.


A passer du "je sais" au "je sens".



Je propose notamment deux parcours d'ateliers avec des exercices ciblés, pratiques, ludiques, en douceur en travaillant avec l'aliment sans douleur, à Thônex (Genève) et en visio, en séance individuelle ou un groupe.


Je vous propose de les découvrir ici :



Je suis disponible pour vous en parler de vive voix et vous concocter un programme sur mesure, notamment pour fixer les bonnes dates pour vous.


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Prenez bien soin de vous,


Elodie


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Je suis Elodie, praticienne en Cuisine Thérapie©

Je vous accompagne à être mieux dans votre assiette grâce à la Cuisine Thérapie© !


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