Genève n'est pas épargnée par cette épidémie silencieuse, où les difficultés et troubles alimentaires prolifèrent, sans que les disponibilités d'accompagnements augmentent d'autant. J'aborde ici une alternative en voie d'être prouvée scientifiquement dans une étude Clinique sur le point de débuter
Depuis la pandémie de COVID-19, les troubles alimentaires ont connu une hausse alarmante, à Genève comme ailleurs.
De nombreuses études montrent une grande augmentation des cas d'anorexie, boulimie et hyperphagie chez les jeunes adultes, avec des répercussions majeures sur leur bien-être mental et physique, alors que les recherches montrent que 40 % des individus touchés n'avaient jamais souffert de troubles alimentaires avant la pandémie.
Selon le Service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), près de 20 % de nouveaux patients sont venus consulter pour des troubles alimentaires durant cette période. Cette tendance a été observée partout en Suisse, en France, et ailleurs.
La solitude, le repli sur soi, l'incertitude et le stress liés au confinement ont exacerbé les comportements alimentaires pathologiques chez de nombreuses personnes. Cela n'est pas étonnant lorsque l'on considère l'alimentation sous l'angle émotionnel...
Parmi ces troubles, l'hyperphagie boulimique a explosé, surtout chez les femmes. Selon la Fédération Française Anorexie Boulimie, le stress émotionnel et la perte de repères ont contribué à une hausse significative des épisodes de suralimentation incontrôlée.
De même, l'orthorexie, qui se caractérise par une obsession excessive pour la nourriture saine, a également augmenté de manière préoccupante. Selon une étude de 2022 publiée dans le Journal of Eating Disorders, les cas d'orthorexie ont grimpé de 20 %, notamment chez ceux ayant adopté des régimes alimentaires restrictifs pendant le confinement.
Ce trouble, souvent perçu comme "sain", peut en réalité mener à des comportements alimentaires rigides et anxiogènes, avec des conséquences sur le bien-être de la personne et sur sa vie sociale.
Depuis la pandémie, les services spécialisés dans les troubles du comportement alimentaire (TCA) sont surchargés, avec des délais d'attente qui se sont allongés de 50 % dans certaines régions, rendant l'accès aux soins encore plus difficile pour les personnes touchées...
Face à ces défis alarmants, nous pouvons nous réjouir de voir des approches alternatives comme la Cuisine Thérapie© émerger pour accompagner les personnes en difficulté dans leur relation à la nourriture et au corps.
Cette méthode propose une reconnexion à soi-même à travers la préparation et la dégustation consciente des repas. Elle permet de redécouvrir le plaisir de cuisiner sans recette, et de manger sans culpabilité, tout en offrant un espace de guérison émotionnelle.
La Cuisine Thérapie© s'affirme ainsi comme une solution innovante pour aider les femmes à devenir des mangeuses plus libres et apaisées dans un contexte où la relation à la nourriture est de plus en plus complexe.
Si vous êtes à Genève ou dans la région, ne manquez pas la suite !
J'ai été sélectionnée à Genève comme co-investigatrice dans une étude clinique pour prouver l’efficacité de la Cuisine Thérapie© dans le cadre de l'accompagnement des troubles et difficultés alimentaires.
Mes collègues praticiennes et moi, comme nos clients, avons déjà observé les bienfaits de cette méthode dans ce domaine, de manière empirique, tout comme nos clients, et cette étude viendra valider scientifiquement ces bienfaits thérapeutiques.
Dans ce cadre, je recrute actuellement les participantes à l'étude, qui se reconnaîtront dans les critères suivants :
Pour en faire partie, voici les conditions :
✓ être une femme de 18 à 60 ans
✓ qui ressent des difficultés dans sa relation à l'alimentation
✓ avec le souhait de faire bouger les choses pour devenir une mangeuse libre et apaisée
✓ prête à s'engager pour 8 séances de 2h, sur 3 mois dès le 19 octobre, le samedi, à Thônex (entre Gaillard et Genève).
✓ à l'aise à l'idée de rejoindre un groupe fermé de 4 femmes bienveillantes
✓ et prête à investir pour son mieux-être, à un tarif ultra doux (-50% du tarif usuel)
Je n'ai que 8 places et seulement 4 pour octobre.
Je vous invite à consulter mon site pour découvrir ce programme plus en détail.
Si vous êtes intéressée, contactez-moi afin que nous en discutions ensemble.
✩
Si vous n'êtes pas concerné(e), je vous invite tout de même à réagir à cet article en ajoutant un commentaire en bas de cette page et en le partageant aux personnes de votre entourage qui pourrait l'être, en toute bienveillance.
Prenez soin de vous,
Elodie
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